Dormir est un acte naturel et a un effet primordial sur la santé ? C’est aussi le moment de la journée que préfère votre corps pour réinitialiser toutes ses fonctions principales et se régénérer. Pour que le processus soit efficace, les conditions dans lesquelles vous dormez doivent être favorables. Vous savez déjà certainement que la lumière, le bruit, la literie, les écrans peuvent avoir un effet négatif. Mais ne passez pas à côté d’une information essentielle : la pollution de l’air intérieur aussi !
La pollution de l’air intérieur, c’est quoi ?
Tout d’abord, les différents polluants de l’air intérieur peuvent être chimiques. Les plus connus : les COV, les phtalates, le monoxyde de carbone. Mais aussi bio contaminants, comme les moisissures, les acariens, les pollens. Et enfin les particules et les fibres, comme l’amiante, les fibres minérales artificielles. Les sources sont intérieures à votre logement.
Ensuite, l’air de votre logement est pollué quand l’un de ces composés y est présent. Mais il est aussi marqué par la pollution de l air extérieure, provenant des gaz d’échappement de la circulation des véhicules dans les axes routiers, des rejets industriels, des combustibles, du chauffage au bois, de la concentration des polluants dans les agglomérations. Les sources sont nombreuses et difficiles à identifier, et pour cause, la pollution de l’air à l’intérieur est invisible.
Une étude de l’American Thoracic Society sur le sommeil et la pollution de l’air de 2017 a analysé deux polluants atmosphériques omniprésents dans l’air ambiant intérieur. L’oxyde d’azote (gaz polluant lié à la circulation) et les particules fines (PM 2,5). Résultat : un air intérieur pollué entraîne pour la majorité des participants au test des effets négatifs sur le sommeil.
Leurs découvertes mettent en lumière que les niveaux courants de pollution atmosphérique affectent la qualité du sommeil, favoriseraient les maladies respiratoires et les morts prématurés. Il n’y a qu’un pas pour en déduire qu’améliorer la qualité de l’air permet de contribuer à ce que le sommeil soit de meilleure qualité.
Comment réduire la pollution de l’air intérieur sans dépenser ?
Pour réduire la pollution de votre air intérieur sans dépenser, vous pouvez déjà lire avec attention les étiquettes de ce que vous achetez. En effet, même si les obligations d’informer ne concernent pas tous les produits, vous vous donnerez déjà les moyens d’éliminer une bonne partie des polluants. Que ce soit sur le mobilier, ou sur les produits d’entretien.
Principale source de pollution de l’air intérieur : le mobilier
Les meubles en bois aggloméré ou composés de MDF, panneaux de particules, massif ou plaqués émettent du formaldéhyde et des COV. À des taux encore trop élevés de formaldéhyde en classe E1 (labels NF Environnement Ameublement, NF Ameublement et NF Exigence). Préférer la classe E0,5 qui fixe un niveau deux fois plus bas. Pour le moment, rien n’existe sur l’identification des COV.
Par ailleurs, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a souligné, dans un rapport publié en 2 015, que 31 substances parmi les 661 émises par les meubles analysés présentaient des dangers pour la santé. Actuellement, aucun étiquetage signalant la présence de ces substances n’est obligatoire. Cela devrait changer en 2 020. En cas de doute, vérifiez la provenance et le lieu de fabrication, ou abstenez vous d’acheter.
Les polluants chimiques de l’air intérieur : les produits d’entretien
Ce sont aussi les principales sources de pollution de l’air intérieur. Ils sont omniprésents, vous trouvez un produit pour tout, qui vous promet toujours la propreté sans effort. Sous forme de crèmes, désodorisants, lingettes, nettoyants multi-usages, spécifiques.
Leurs odeurs semblent agréables, mais sont redoutablement polluées, composées de formaldéhyde, de d-limonède et de COV. Si vous les utilisez régulièrement, vous faites systématiquement augmenter la concentration de ces polluants dans votre air intérieur !
Comment lutter contre la pollution de l’air intérieur facilement ?
Pour agir contre la pollution de l’air intérieur, choisissez de prendre de bonnes habitudes. Comme opter systématiquement pour les produits et matériels les moins transformés possibles. Ou encore décider de nettoyer avec les produits de base, qui ont fait leurs preuves depuis des décennies.
Vous pouvez agir contre la pollution de l’air intérieur
Le mieux est de choisir des meubles en bois massif, et de savoir quels sont les traitements qu’ils ont subi. En effet, ceux-ci sont potentiellement source d’émission de COV. Pour réduire les émissions de COV des meubles neufs, laissez les dehors quelques jours avant de les rentrer. Puis aérez régulièrement, pendant plusieurs jours, la pièce.
Réduisez les polluants chimiques de l’air intérieur
Là aussi, les gestes les plus simples vous protégeront de la pollution. Aérer les pièces quand vous faites le ménage. Réduisez au strict minimum les produits chimiques parfumés et désodorisants. Fuyez les sprays assainissants aux huiles essentielles. Remplacez la lingette parfumée et la bombe dépoussiérante par un chiffon humidifié. Utilisez l’eau chaude, le vinaigre blanc, le bicarbonate de soude, et l’huile essentielle pour parfumer, vous apprécierez la douceur des parfums.
Comment mesurer la pollution de l’air intérieur soi-même ?
Bien sûr, rien n’est plus difficile que d’effectuer, sans matériel, la mesure de la pollution de l’air intérieur. Néanmoins, votre bon sens est votre meilleure arme. Avez-vous aéré vos pièces récemment ? Des odeurs suspectes sont-elles présentes ? Vos enfants ont des maux de tête ? Restez simples et faites confiance à votre instinct !
La pollution de l’air a l’intérieur n’est pas une fatalité
Pour mesurer la pollution sans appareil de détection, utilisez vos sens. Observez votre entourage. Les toux, mots de têtes récurrents, irruptions cutanées régulières sont des signes qu’il ne faut pas sous-estimer. Observez votre logement, vérifiez la présence de moisissures (elles émettent des spores allergisantes et parfois toxiques). Réduisez la poussière au minimum (elle contribue à la prolifération des acariens), puis aérez quotidiennement la literie. 10 minutes suffisent pour renouveler l’air d’une pièce et leur créer un environnement hostile. Rien ne remplace aussi un bon détecteur d’analyse d’air.
Pollution de l’air intérieur solutions immédiates à retenir
Simple et efficace, une étude néerlandaise de 2017 a posé des chiffres sur le simple fait d’aérer la chambre avant de se coucher. Les chiffres sont sans appel : le taux de CO2 baisse, la température aussi, et les participants ont mieux dormi (moins de réveils et de mouvement, sommeil plus profond). Si enfin vous souhaitez en avoir le cœur net et connaître le taux de pollution de l’air que vous respirez en dormant, sachez qu’il existe des appareils !
Que propose ISOFILTER pour vous aider à améliorer la qualité de l’air intérieur ?
Pour l’analyse de la qualité de l’air, nous vous proposons :
- L’achat de détecteur professionnel pour analyser votre air, mesurer le dioxyde de carbone (CO2), les formaldéhydes et la concentration des particules fines.
- La vente et la location de purificateur d’air.
- Si vous en possédez un, nous vous proposons de contrôler vos filtres et d’en modifier éventuellement la qualité. Vous constaterez parfois une réelle différence,
- Des filtres sur mesure à vos purificateurs. Attention, sur certains appareils, l’étanchéité ne permet pas d’avoir un résultat qualitatif.
Et bien sûr, répondre à toutes vos questions ! contact@isofilter.fr
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