Le rôle des filtres remplit un rôle majeur pour retenir les néfastes particules fines
Le changement de norme ISO opéré en 2018 a permis de mieux mettre en évidence l’importance de la qualité de l’air (QAI)
Les particules en suspension sont portées par l’air sous forme solides et sous forme aérosol. Nous en respirons tous. Un taux élevé dans la durée peut être nocif pour la santé . C’est même devenue une préoccupation sanitaire mondiale. Nous n’y prêtons pas d’attention particulière hormis les alertes nationales. Dès que des symptômes respiratoires apparaissent, nous en rendons compte généralement lorsqu’il est trop tard. Vous le savez maintenant en lisant ces lignes.
Toutes les personnes touchées par la maladie inflammatoire BPCO (broncho pneumopathie chronique obstructive) et les familles qui ont vu leur proche touché par la fibrose pulmonaire peuvent témoigner du problème majeur sur notre santé. Les services QHSE dans les entreprises de production sont très vigilantes sur toutes ces poussières : bois, peinture, fibres, cryogénie, etc, et dans tous les lieux de vie : bureaux, commerces, ateliers, cabines de ponçage.
Valeurs quotidiennes et annuelles à ne pas dépasser
Quelques valeurs à retenir :
PM10 :
- 50 µg/m3 en moyenne journalière, à ne pas dépasser plus de 35 jours par an,
- 40 µg/m3 en moyenne annuelle
PM2,5 :
- 25 µg/m3 en moyenne journalière.
D’où proviennent-elles ?
Les émissions de particules fines sont issus de l’érosion naturelle des sols, de la nature et liées aux activités humaines. Le chauffage par poêle et par cheminée représentent en hiver à lui seuls 60 % des PM10 et 40 % des PM2.5 dû à la combustion du bois ! Le transport routier est aussi un fort contributeur de particules.
Lorsque vous avez une entrée d’air à proximité d’une forêt, d’une route où il y a du passage (périphérique, voie express), nous constatons un encrassement des filtres beaucoup plus important.
Selon votre situation, en zone rurale ou urbaine, le degré de pollution peut varier de 1 à 10, voire de 1 à 50 en zone industrielle ! Cela ne signifie nullement qu’en campagne, il n’y a pas de risque. N’oubliez pas les poussières de foins, de paille, de bois !
Quels sont les diamètres de ces particules fines ?
La majorité des grosses poussières inhalées sont bloquées par les poils de nos narines et la forme nasale à l’arrière du nez. Par éternument et par mouchage, vous expulsez ces résidus. Le soucis des particules fines est toute autre. D’un diamètre aérodynamiques inférieures à 5 µm , ils pénètrent dans les poumons et se logent dans les les alvéoles pulmonaires, là où s’effectuent l’échange gazeux avec le sang. Ce risque réel d’inflammation des alvéoles respiratoires met en danger notre système cardio-vasculaire.
Voici le classement de filtration des PM (Particulate Matter en anglais) ou particules fines :
- PM1 : 0,001mm < à 1 microns
- PM2,5 : 0,0025 mm < à 2,5 micromètre
- PM10 : 0.01 mm ou taille comprise entre 2,5 et 10 microns (μm)
Vous avez des détecteurs ou micro capteurs qui vous permettent de mesurer ces valeurs et vous rassurer.
La taille est bien entendue à prendre en compte mais aussi, la nature de la substance : métaux lourds, hydrocarbures aromatiques et autres polluants organiques et minérales parfois allergisants.
Les filtres, une technologie reconnue pour piéger les particules fines PM1, PM2,5 et PM10.
Lorsque l’air chargé de particules rentre en contact avec les fibres du média, ces PM sont arrêtées par des principes physiques connus (un champ de forces qui les sépare du fluide qui les transporte): le tamisage, l’effet d’inertie, l’effet de diffusion et l’effet d’interception. C’est pourquoi, pour augmenter la probabilité du contact particule/fibre, la vitesse d’air est un critère essentiel pour éviter le re-largage. Vous avez remarqué que nous posons très souvent cette question de débit d’air et de vitesse en m/sec.
Dès lors, avec votre système de dépuration de l’air ou ventilation mécanique contrôlée (VMC) dans les ERP, vous avez généralement deux étapes de filtration granulométrie et opacimétrique dans vos caissons de dépoussiérage :
- préfiltre avec pour objectif de piéger les fibres, les pollens, les grosses poussières et éviter de saturer très rapidement les filtres « fins » ou miniplis,
- Filtre à air compact et filtre multi-dièdres pour se protéger contre les particules fines.
- Filtre à air HEPA et filtre miniplis profonds
pour se prémunir contre les particules ultra-fines ou Nanoparticules en suspension dans l’air, les plus dangereuses en terme d’effet sur la santé, plus particulièrement sur les voies respiratoires et le système cardiovasculaires. Car elles pénètrent directement dans les alvéoles pulmonaires, puis dans le sang et tout l’organisme. C’est une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Les services de maintenance sont très mobilisés sur l’entretien et le nettoyage de leur centrale de traitement d’air (CTA). Ils vérifient régulièrement l’état de colmatage des filtres afin d’éviter un éclatement du média et une stauration de l’échangeur thermique. Outre l’aspect sanitaire, la consommation énergétique peut fortement s’en ressentir.
Concernant la filtration des gaz et odeurs, nous vous invitons à lire nos autres articles de blog ou à nous interrogez.
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