Votre état de santé est directement lié à la qualité de l’air que vous respirez. Car vous passez 100 % de votre temps à inhaler 12 000 litres d’air chaque jour ! Geste naturel, la respiration peut s’avérer problématique. En cause, les particules et les nombreux polluants présents dans les atmosphères des villes et des campagnes, mais surtout dans l’air intérieur de votre appartement et de votre maison. L’air intérieur peut même être plus pollué que l’extérieur. Devenez incollable sur la qualité de l’air. Quels sont les critères de qualité ? Existe-t-il des normes ? Quels sont précisément les polluants que vous respirez ? Le point, en 4 étapes.
Un critère de qualité de l’air ambiant : la taille des particules
La taille et la quantité des particules en suspension sont des critères qui déterminent la dangerosité de votre environnement et de ce que vous respirez. De nombreuses études indiquent que toutes celles dont la taille inférieure ou égale à 2,5 microns (PM2.5) provoquent des maladies cardiovasculaires, respiratoires et des cancers. Ce sont les particules fines, qui se déposent dans les parties profondes de votre système respiratoire, jusque dans vos alvéoles pulmonaires. Les plus petites, moins d’un micron (PM1), parviennent même à passer les barrières pulmonaires, pour s’infiltrer dans votre sang. Les plus grosses, de 3 et 10 microns (PM10), sont stoppées et expectorées.
La taille des particules en suspension dans l’air, émises ou non par différentes sources, est un critère de qualité de l’air. C’est, aussi, un facteur qui peut entraîner une mauvaise qualité de l’air intérieur, que ce soit dans un logement, ou un lieu de travail. Les particules fines sont invisibles, inodores, silencieuses, et sont ainsi difficiles à appréhender. Et pourtant, elles sont bien présentes dans votre quotidien et constituent un vrai danger pour votre santé. Pour vous donner un ordre de grandeur, le diamètre d’un cheveu est de 70 microns.
Comment savoir si la qualité de l’air ambiant est bonne ?
L’autre principal critère de qualité est la pureté de l’air. L’air pur n’existe pas. Car nous respirons toujours :
- Un mélange de gaz composé de 78,08 % d’azote et de 20,95 % de dioxygène ,
- Et des gaz rares : 0,93 % d’argon, 0,001 8 % de néon (=18,18 ppm), d’hélium (524 ppm), de méthane (1,7 ppm), de krypton (1,14 ppm), de protoxyde d’azote (0,5 ppm) de xénon (0,08 ppm), des traces d’ozone (0,01 ppm), dihydrogène (0,000 072 %), de radon, 0,035 % (=350 ppm) de gaz carbonique (dioxyde de carbone : CO2),
- De vapeur d’eau et diverses particules de micro-organismes et de poussières.
À l’extérieur, elle est mesurée par le dispositif national de surveillance par le biais des associations agréées pour la surveillance de la qualité de l’air (AASQA), le ministère de l’Environnement, et l’ADEME. Ils utilisent l’indice ATMO (mesure combinée des PM10, de l’azote, du dioxyde d’azote et du dioxyde de soufre) ou l’indice IQA (si l’agglomération est de moins de 100 000 habitants).
Pour l’air intérieur, c’est l’observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) qui édite des valeurs guides (VGAI). Elles prennent en compte une dizaine de polluants (dont les particules, le formaldéhyde, le dioxyde d’azote). Ces VGAI servent de base pour construire une qualité de l’air intérieur obligation réglementaire. La loi d’engagement national pour l’environnement rend obligatoire cette surveillance, depuis le 1er janvier 2 018, dans les écoles maternelles, élémentaires et les crèches.
Nous passons plus de 80 % de notre temps dans des espaces clos. Par le biais des ventilations mécaniques, l’air extérieur est utilisé pour en renouveler l’air. Problème, les polluants extérieurs s’y mélangent aux polluants intérieurs, et créent des cocktails nocifs pour votre santé. Qualité de l’air intérieur et ventilation sont donc liées.
C’est pourquoi, pour améliorer qualité de l’air intérieur, il est préférable d’installer des filtres adaptés dans ces ventilations. Pour créer une barrière efficace afin d’éviter cet effet cocktail défavorable à votre santé.
Qualité de l’air ambiant et composition des particules en suspension
Pour améliorer par exemple la qualité de l’air intérieur au travail, il faut connaître la composition chimique des particules en suspension. En effet, cette composition peut accentuer la nocivité sur votre santé. Ainsi, un certain nombre de polluants qualité de l’air intérieur vont s’agréger aux particules de l’air. Comme un passager clandestin, le composé chimique va pénétrer dans votre organisme avec la particule. Attention, les formaldéhydes et les benzènes ont été classés comme cancérigènes reconnus.
Pesticides, métaux lourds, bactéries sont ces composants chimiques. Une fois arrivés à destination, ils se libèrent dans vos poumons. Et, en raison de leur très petite taille (de l’ordre du nanomètre), ils passent les barrières pulmonaires et s’introduisent dans votre sang et vos tissus. Le danger est bien réel et les chiffres sont éloquents. Sur l’ensemble de la planète, en 2 016, plus de 4 millions de décès seraient liés à la mauvaise qualité de l’air ambiant.
À méditer : les particules fines (PM2.5 et PM1) restent en suspension dans l’air durant des jours, parfois des semaines. Elles peuvent alors voyager et circuler, à l’air libre, ou dans les circuits de ventilation. Et connaître des mutations chimiques et physiques toxiques.
Les différents composants des polluants de l’air
C’est la fraction de carbone des particules en suspension (OC) qui est polluante et nocive. Elle rassemble tous les composés organiques émis directement dans l’atmosphère, et ceux nés de la dégradation photochimique des composés organiques volatils (COV). Vous y retrouvez les alcanes, les alcools, les aldéhydes, les cétones, les hydrocarbures aromatiques, ou les dioxines. C’est elle qui réduit la qualité de l’air intérieur logement.
Les 3 composants chimiques naturels polluants sont eux aussi présents dans l’air intérieur. L’ozone (O3, créé par l’action du soleil sur de fortes concentrations d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils – COV). Le dioxyde d’azote (NO2, directement produit par les processus de combustion). Et le dioxyde de soufre (SO2, rejeté suite aux consommations d’énergies fossiles).
Qualité de l’air intérieur et santé : lien de cause à effet
Les composés organiques volatils (COV) influent donc sur la qualité de l’air intérieur au travail, mais aussi la qualité de l’air intérieur logement. Ils sont présents dans les matériaux, meubles ou produits (les plus dangereux sont le formaldéhyde et le phtalate), mais aussi dans les émanations de peintures, parfums d’intérieurs, sprays assainissants, et insecticides.
À cela, s’ajoutent les 3 composés chimiques naturels polluants, au fort pouvoir irritant. Un effort récent de la part des pouvoirs publics se porte sur les établissements qui reçoivent un public sensible. Prenez en main votre sécurité sanitaire à domicile, ou pour vos locaux professionnels, et optez pour la filtration de votre air intérieur.
Existe-t-il des normes sur la qualité de l’air intérieur ?
La bonne nouvelle : des normes ont été édictées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elles concernent les particules en suspension, l’ozone, le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Elles concernent la qualité de l’air intérieur 2018 et la qualité de l’air extérieur et constituent des seuils de protection pour la santé humaine.
Les normes sur la qualité de l’air ambiant.
Les valeurs maximales moyennes de concentration des polluants présents dans l’air par jour et par an préconisées par la directive européenne de 2 008 (2008/50/CE) sont :
- Ozone : 120 μg/m3.
- Dioxyde d’azote : 40 μg/m3.
- Dioxyde de soufre : 350 μg/m3.
- PM 10 : 50 µ g/m3.
- PM 2,5 : 25 µ g/m3 en moyenne journalière.
Le bon taux d’humidité relative
L’hygrométrie est aussi à surveiller. Au-delà d’un taux de 60 % jusqu’à 100 %, c’est le développement assuré de moisissures et des spores. Le risque est surtout de voir apparaître des symptômes respiratoires : toux, rhinites et asthme. Et si l’air est trop sec, c’est-à-dire inférieur à 40 %, le dessèchement de vos voies respiratoires et de vos muqueuses provoquera aussi d’autres conséquences sur votre santé : maux de gorge, déshydratation, soif de nuit (et réveil).
En résumé, le bon taux d’humidité sera compris entre 40 et 60 % ! A l’aide d’un hygromètre, cette information vous permettra d’être rassuré.
Le CO2
A partir d’un taux de CO2 supérieur à 2000 ppm, les effets sur l’amplitude de la respiration commencent à se faire sentir. C’est pourquoi, lors d’interventions dans des lieux confinés, nous sommes équipés de détecteur d’alertes très sensibles, calibrés tous les 6 mois. A partir de 5000 ppm, une vibration et une alarme permanente se déclenche. Rappel : la valeur toxique est de 9000 ppm pendant quinze minutes. Dans une salle de classe fermée avec 30 élèves, sans ventilation mécanique, il n’est pas rare de constater que le CO2 dépasse les 1500 ppm en à peine une heure. Cette augmentation génère une somnolence, une perte d’attention, un sentiment de chaleur que nous avons tous ressenti un jour dans une salle bondée.
Vous pouvez trouver une multitude d’instrument de mesure. A titre de service, ISOFILTER a sélectionné deux produits pour leur rapport qualité/ prix. Ci-joint le lien vers ces pages :
Que propose ISOFILTER pour améliorer la qualité de l’air ?
Outre un réseau de partenaire consultant spécialisé dans l’analyse de la qualité de l’air, nous vous proposons :
- La location d’appareils professionnels pour analyser votre air,
- La location de purificateur d’air. Si vous en possédez un, nous vous proposons de contrôler vos filtres et d’en modifier éventuellement la qualité de ceux-ci. Vous constaterez parfois une réelle différence,
- Des filtres sur mesure.
Et bien sûr, changez d’air, ça commence par ouvrir la fenêtre, puis nous contacter. contact@isofilter.fr
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